15.5.08

CINE XANCEDA : Georges Méliès, EL Mago del Cine

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Georges Méliès
Georges Méliès
Georges Méliès











Georges Méliès (8 décembre 1861 - 21 janvier 1938) — de son nom complet Marie Georges Jean Méliès — est un réalisateur de films français. Il est connu pour les développements qu'il apporta aux techniques du cinéma, essentiellement dans le domaine du scénario et des trucages (bien avant qu'on ne les rebaptise effets spéciaux). Il est le père des effets spéciaux, le premier réalisateur et le créateur du premier Studio de cinéma.

Biographie de Georges Méliès

Georges Méliès est né au 29, boulevard Saint-Martin, à Paris en France dans une famille de fabricants de chaussures. Il travaille un temps dans l'entreprise de son père, avant de partir pour Londres en Angleterre afin d'y apprendre la prestidigitation et les automates et devient le directeur du théâtre Robert Houdin qu'il achète en 1888 pour y monter des spectacles de prestidigitation et de « grandes illusions ».

En 1891, il crée l'Académie de Prestidigitation, qui se transformera en 1904 en Chambre syndicale de la prestidigitation. Il en fut le président pendant une trentaine d'années. Georges Méliès aimait faire des tours de magie dans les rues de Paris. Il se passionne pour le cinéma naissant et prend contact avec les frères Lumière. Ceux-ci l'en dissuadent : le cinéma bénéficie selon eux d'un attrait de nouveauté, mais sa réalisation coûte cher et le retour sur investissement n'est pas assuré : Méliès pourrait s'y ruiner. Peine perdue : il achète un projecteur à Londres et fonde sa propre société de production qu'il appelle Star Film - sans imaginer la signification universelle que ces mots allaient connaître.

Peut-être, d'ailleurs, les frères Lumière ne voulaient-ils qu'écarter un concurrent potentiel, car pour leur part ils envoient des équipes de tournage sur toute la planète pour rapporter des images dans les salles.

En 1897, il crée un studio vitré dans sa propriété de Montreuil et filme ses acteurs (dont souvent lui-même) devant des décors peints directement inspirés par les spectacles de magie de son théâtre. Il filme également, faute de pouvoir être sur place, des actualités reconstituées en studio. Il développe aussi un atelier de coloriage manuel de ses films, procédé largement inspiré de ce qui se fait pour la colorisation de photos en noir et blanc. Il se fait ainsi tour à tour producteur, réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste et acteur.

De 1896 à 1914, il réalise près de six cents « voyages à travers l'impossible », autant de petits films enchanteurs, mystérieux, naïfs, à la beauté poétique aujourd'hui parfois surannée. Courts métrages de quelques minutes projetés dans des foires et vus comme une simple évolution de la lanterne magique.

Son premier film important, l'Affaire Dreyfus (1899), est une reconstitution de 10 minutes qui témoigne de son intérêt pour le réalisme politique. Si son Voyage dans la Lune (1902), chef-d'œuvre véritable d'illusions photographiques et d'innovations techniques, remporte un certain succès, G. Méliès ne parvient cependant pas à rivaliser avec les sociétés à production élevée.
Voici comment sa petite fille, Madeleine Malthête-Méliès, relate en 1961 cette période : «Méliès cessa toute activité cinématographique en 1913. C'est en mai de cette même année qu'il perdit sa femme et resta seul avec ses deux enfants, Georgette, née en 1888, dont je suis la fille, et André, né en 1901. Il ne pouvait disposer de ses fonds comme il le voulait à cause de la présence de son fils mineur dans la succession. Il se trouvait donc dans une situation financière extrêmement embrouillée lorsque éclata la guerre de 1914, Le Théâtre Robert-Houdin qui était devenu un cinéma avec séance de prestidigitation le dimanche seulement fut fermé dès le début des hostilités par ordre de la police...»
De 1915 à 1923, Mélies montera, avec l'aide de sa famille, de nombreux spectacles dans un de ses deux studios cinématographiques transformé pour l'occasion en théâtre.
En 1923, poursuivi par un créancier, il doit revendre sa propriété et quitte Montreuil.
«Toutes les caisses contenant les films furent vendues à des marchands forains et disparurent. Méliès lui-même, dans un moment de colère, brûla son stock de Montreuil.» (Madeleine Malthête-Méliès).
Ses films sont en majorité détruits ou vendus (récupérés au poids et transformés en talonnettes de chaussures). En 1925 il retrouve une de ses principales actrices, Jeanne d'Alcy. Elle tient une boutique de jouets et de sucreries dans la gare Montparnasse. Il l'épouse et ils s'occupent ensemble de la boutique. C'est là qu'il sera retrouvé par Léon Druhot, directeur de Ciné-Journal, qui le fera sortir de l'oubli.

Son œuvre est redécouverte par les surréalistes et il obtient la Légion d'honneur en 1931.

En 1932, il est placé au château d'Orly, maison de retraite de la Mutuelle du cinéma (la Mutuelle du cinéma fut fondée en 1921 par Léon Brézillon, Président du syndicat français des exploitants du cinématographe), il y terminera sa vie avec son épouse Jeanne d'Alcy.

Il repose au Père-Lachaise à Paris.

Peu de temps avant la mort de G. Méliès, en 1938, Henri Langlois, créateur de la Cinémathèque française, parvient à sauver une partie de ses films et en dirige la restauration. À la charnière du théâtre et du cinéma, G. Méliès - au sujet duquel D.W. Griffith déclara « je lui dois tout » - fut un véritable « inventeur », l'inventeur du cinéma de divertissement. Depuis 1946, le prix Méliès couronne chaque année le meilleur film français ou de coproduction française.

Filmographie sélective

On estime qu'en dix-sept ans d'activité, Georges Méliès réalisa près de 600 courts métrages de 1 à 40 minutes, en privilégiant trois genres : la féerie, la science-fiction et la reconstitution historique.

  • 1896 : Le Manoir du diable
  • 1896 : Escamotage d'une dame au théâtre Robert Houdin
  • 1897 : Faust et Marguerite
  • 1897 : L'Hallucination de l'alchimiste
  • 1897 : L'Auberge ensorcelée
  • 1898 : Un homme de têtes
  • 1898 : La Tentation de Saint-Antoine
  • 1898 : La Damnation de Faust
  • 1898 : Guerre de Cuba et l'explosion du Maine à La Havane
  • 1899 : L’impressionniste fin de siècle
  • 1899 : Cendrillon
  • 1899 : L'Affaire Dreyfus
  • 1899 : Cléopâtre
  • 1900 : Nouvelles luttes extravagantes
  • 1900 : L'homme-orchestre
  • 1900 : Le Malade hydrophobe
  • 1901 : L'Homme à la tête de caoutchouc
  • 1901 : Barbe bleu
  • 1902 : Le Voyage de Gulliver à Lilliput et chez les géants
  • 1902 : Le Voyage dans la Lune
  • 1903 : Illusions funambulesques
  • 1903 : Le Puits fantastique
  • 1903 : Le Revenant
  • 1903 : Le Mélomane
  • 1903 : Le Chaudron infernal
  • 1903 : Le Cake-walk infernal
  • 1903 : La Flamme merveilleuse
  • 1903 : Le Royaume des Fées
  • 1903 : Le Monstre
  • 1903 : Le Mélomane
  • Georges Méliès

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    Georges Méliès fue uno de los pioneros de la dirección cinematográfica, tras sus propios creadores, los hermanos Lumière. Nació el 8 de diciembre de 1861 en el boulevard Saint-Martin de París.

    Famoso, director de teatro, actor y orgullo frances fue George Méliès. Su padre era un querido y conocido empresario del calzado parisino. Desde pequeño muestra interés y habilidad en el dibujo. Durante su estancia en Inglaterra, y debido a que su falta de soltura con el lenguaje le impedía comprender las obras de teatro, entra en contacto con el mundo del ilusionismo al frecuentar la "Egiptian Hall", dirigida por el célebre ilusionista Maskelyne.

    Más tarde regresa a París, y a pesar de sus intenciones de ingresar en la Escuela de Bellas Artes, es obligado por su familia a participar en el negocio del calzado. Se encarga de la reparación y el perfeccionamiento de la maquinaria, adquiriendo las habilidades mecánicas que posteriormente le resultarían tan útiles.

    Cuando su padre se retiró del negocio, Méliès se negó a continuar con el mismo, utilizando su parte del reparto para comprar en 1888 el teatro "Robert Houdin", del que era asiduo visitante.

    Con su incesante capacidad para el trabajo que caracterizó su vida, en los años 1889 a 1890 simultaneó sus labores de director del teatro con labores de reportero y dibujante en el periódico satírico "La Griffe", donde su primo Adolphe ejercía como redactor jefe.

    Durante los años siguientes se escenifican en el teatro espectáculos de ilusionismo, cuyos decorados, trucos y maquinaria eran en su mayoría obras del propio Méliès.

    Cuando el 28 de diciembre de 1895 Méliès asiste invitado por los Lumière a la primera representación del Cinematógrafo, decide rápidamente comprar una máquina a los Lumière, los cuales se niegan. Entonces opta por construir, a partir de otros artefactos, su propia máquina de cinematógrafo. El 5 de abril de 1896 ya proyecta sus primeras películas en su teatro Robert Houdin. Eran pequeñas escenas al aire libre, similares a las de los hermanos Lumière. Su estilo evoluciona rápidamente buscando crear películas parecidas a sus espectáculos de ilusionismo.

    Descubre accidentalmente el truco de sustitución de elementos mediante el parado de la cámara, y es pionero en la utilización de otros métodos como la exposición múltiple del negativo y los fundidos a negro y desde negro.


    Invirtió una gran cantidad de dinero para la creación del que se considera el primer estudio de cine, en el que se utilizaron diversos artilugios, como sistemas mecánicos para cerrar zonas al sol, trampillas y similares.

    Creador de alrededor de 500 películas, la paulatina transformación de la industria (monopolizada por Edison en Estados Unidos y Pathé en Francia), junto con la llegada de la Primera Guerra Mundial, afectaron a su negocio, que fue declinando sin remedio.

    En 1903 viajo a Lyon para editar "¡El ataque del Dilofosaurio!" (Le Dilophosaurus attack!); un excelente film de 12 minutos sobre un dinosaurio que ataca a Lyon y a sus ciudadanos, esta obra impresiono a muchos espectadores sudamericanos y australianos. Este film aun se conserva como todos los otros. Pero en ese mismo año creo en Gran Bretaña "The golden king", una gran comedia homenajeando la vida del antiguo rey David.

    En 1931 retomo su cinematografia y creo "Viaje del español"; hecho en Madrid, España. Sus filmes ganaron varios premios tantos franceses como internacionales. Actor de raza, el solia encarnar varios personajes y fue idolo frances durante su fama y triunfo.

    Sus creaciones cayeron en un relativo olvido, pero en la década de los 30 comenzó una corriente de reivindicación del genio de Méliès. Es en esta época cuando es encontrado trabajando en una pequeña tienda de golosinas y juguetes de la estación de Montparnase. Se le concede la Legión de Honor, y en 1932 la Sociedad Cinematográfica le otorga la estancia vitalicia en el Castillo de Orly

    Murió en 1938 de un doloroso (aunque rápido) cáncer, que acabó con su vida en 3 meses, el 21 de enero de ese año.

    Su videocamara esta en el museo de cinematografia de Paris desde 1939; junto a la camara de los Lumière; el museo fue transladado el 11 de abril de 2008 hacia Lyon debido a unos cuantos conflictos.

    Sus restos descansan en el cementerio de Père-Lachaise, en París.

    En 2007 es publicada en España La invención de Hugo Cabret, novela del escritor estadounidense Brian Selznick; en dicha obra el protagonista, un niño de 12 años, conocerá la vida y obra del cineasta francés Georges Méliès gracias al hallazgo de un autómata, elemento mecánico que servirá para desarrollar la narrativa de la historia. La novela, con un marcado estilo artístico y cinematográfico, presenta numerosas ilustraciones en blanco y negro realizadas por el propio autor, generando un bonito juego entre la palabra escrita y la imagen; las sensaciones son diversas, pues parece que estás contemplando una película de cine mudo, en la que te conviertes en proyector y receptor del celuloide, que en este caso son las páginas del libro.



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